Le sommeil |
Nous savons dorénavant
qu’il existe plusieurs phases successives dans notre
sommeil : la phase de somnolence, la phase de sommeil
léger, la phase de sommeil confirmé, la phase de sommeil
profond, puis une phase de sommeil dit paradoxal,
différente de la précédente par la survenue d’un
événement capital : le rêve. En effet, les spécialistes
du sommeil ont individualisé, sur des tracés
d’électro-encéphalographie, le moment exact où nous nous
mettons à rêver. A ce moment, les ondes cérébrales, qui
étaient de rythme lent, deviennent nettement de rythme
rapide, d’où le nom de sommeil paradoxal. |
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Lors du sommeil
profond, notre corps se repose complètement : le tonus
musculaire se détend, les réflexes sont amoindris, les
rythmes cardiaque et respiratoire ralentis ; la
température du corps diminue. Toutes les activités
physiologiques de l’organisme sont ralenties : c’est à
ce moment que nous récupérons physiquement. Mais, si
l’on vous réveillait alors, bien que votre corps soit
physiquement reposé, vous auriez l’impression d’être
très fatigué car le système nerveux, lui, n’a pas eu
encore le temps de véritablement se reposer. |
Il ne pourra le
faire que lors de la phase de sommeil paradoxal, d’autant plus
paradoxal que, contrairement à ce qui se produit dans la phase
précédente, le cœur, les mouvements respiratoires vont
s’accélérer, la température et la tension artérielle monter : la
température du cerveau va s’élever elle aussi, avec augmentation
de la consommation en oxygène des cellules cérébrales.
Tout se passe comme si, au moment
où nous rêvons, le système nerveux s’emballait comme une machine
folle. Une fois cette phase de sommeil paradoxal terminée, nous
pourrons nous réveiller, nous serons parfaitement bien reposés,
notre corps comme notre esprit.
Au cours de la nuit, cette succession de phases se reproduit
quatre à six fois, chaque cycle (qui comporte toujours tous les
stades dans le même ordre et la même proportion) durant entre 90
et 120 minutes environ. |
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En conclusion,
vous devez dormir assez longtemps pour que votre sommeil puisse
passer par toutes ses phases, notamment la dernière, au cours de
laquelle l’esprit se décharge des tensions accumulées la veille.
Si cette phase de sommeil paradoxal n’a pas lieu ou est
écourtée, notre corps sera, peut-être, reposé mais pas notre
système nerveux, et notre journée commencera mal, avec un
cerveau déjà « énervé » de n’avoir pu se reposer suffisamment.
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