SPECIAL STRESS : LE STRESS SERT
AUSSI A S'EN SORTIR |
Pour être
considéré comme une réaction normale, le stress doit être un
état exceptionnel et de courte durée. Il a alors des effets
bénéfiques : il développe la capacité de jugement, ravive la
mémoire et l'attention, accélère la prise de décision, etc. Cela
agit comme un véritable combustible, on se sent plus fort, plus
rapide, plus alerte. Les sensations physiques désagréables qu'il
génère, comme la transpiration, l'augmentation du rythme
cardiaque, le sentiment d'appréhension, sont alors de courte
durée et on s'en remet vite.
En fonction de la sensibilité et du contexte dans lequel
l'individu vit, les changements ne sont pas ressentis de la même
manière. Face aux problèmes et aux difficultés de la vie,
certains se laissent aller, dépriment, fuient, d'autres
réagissent, d'ailleurs, pas toujours de manière adéquate.
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Il y a des gens qui tirent
un certain avantage du stress. Ils aiment vivre dans
l'urgence et ne rechignent pas aux conflits : le stress
les dopent et ils supportent des choses que l'on ne
pourrait pas supporter. D'autres s'accommodent du stress
en fuyant les situations désagréables dès qu'elles
pointent le bout de leur nez. Aussi, le même stimulus
stressant survenant à des moments différents de la vie,
n'aura pas la même conséquence sur le corps.
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RÉAGIR AVANT
L'OVERDOSE
Pour bien fonctionner, tous les organismes vivants ont besoin
d'un équilibre entre périodes d'excitation et moments de
détente. Malheureusement, trop souvent, le stress est devenu une
constante... l'overdose n'est jamais loin. Si le stress soumet
l'organisme à des agressions trop fortes, trop nombreuses ou
trop répétées, et que la vulnérabilité aux émotions de la
personne qui en est victime est trop grande, il finit par lui
nuire. Lorsque la situation s'éternise, lorsque l'individu se
sent pris au piège, il se fatigue nerveusement... avec tous les
symptômes que cela suscite. Alors que se passe-t-il ? Soit on
craque, et l'on se met un jour à 11 péter les plombs " pour une
goutte d'eau qui fait déborder le vase. On pleure, on crie, on
s'agite, on fait une vraie crise de nerfs. Ou pour un rien, on
est paralysé sans pouvoir plus dire un mot ou faire un geste, et
parfois même on tombe dans les pommes. Soit on supporte, on
encaisse... et cela peut être pire, à long terme.
L’angoisse,
la dépression s'installent alors en permanence, car il ne
s'agit alors d'une lutte contre des contraintes permanentes.
A la longue, les surcharges émotionnelles suscitent des
troubles psychosomatiques végétatifs et fonctionnels: aux
troubles du sommeil s'ajoutent des douleurs d'estomac, des
maux de tête et de dos, des baisses de la libido, des
éruptions cutanées. Des maladies organiques peuvent faire
leur apparition. 38 % des femmes et 26 % des hommes ont
souffert, un jour ou l'autre, de maladies psychosomatiques.
Il faut, bien sûr, ne pas en arriver là. |
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